Comprendre les taxes foncières et les autres coûts associés à l'immobilier

Vous possédez un bien immobilier ou en êtes locataire ? Vous avez donc certainement déjà fait face aux impôts locaux! Que comprendre de la taxe foncière ? Retrouvez dans notre article la définition et le calcul de cet impôt immobilier qui concerne plus de la moitié des citoyens Français.

Qu’est-ce que la taxe foncière ?

La taxe foncière est un impôt local que les autorités prélèvent chaque année chez toute personne possédant un bien immobilier. Ça peut être un terrain, un local d’habitation, un bateau ancré ou encore un parking. Toutefois, elle n’est pas à confondre avec la taxe d’habitation qui est adressée à toute personne qui occupe un logement quelconque. Il peut être le propriétaire, le locataire ou encore une personne logée à titre gratuit.

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Comment calculer le coût de sa taxe foncière ?

En général, le montant de la taxe est fixé chaque année par les autorités fiscales. Ces dernières, pour le calcul, se basent sur la « valeur locative cadastrale » du bien dont il est question. La base imposable par les services fiscaux correspond le plus souvent à la moitié du revenu annuel que vous pourriez tirer de votre bien immobilier en cas de location.

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Il correspond donc aux revenus des loyers hypothétiques, moins les charges auxquelles vous êtes soumis. Cette base se voit ensuite multipliée par le taux d’imposition fixé dans chaque commune.

Vous comprendrez donc que la taxe foncière peut être très variable d’un logement à un autre. Elle ne dépend pas seulement de la superficie de votre bien immobilier, mais aussi de son emplacement. Par exemple, la taxe foncière d’un studio se trouvant à Paris intra-muros sera obligatoirement plus élevée que celle d’une maison résidentielle située en province.

Doit-on toujours payer sa taxe foncière ?

Si on s’en tient à sa définition, alors oui chaque citoyen propriétaire de bien immobilier doit payer sa taxe foncière. Cependant, dans les faits réels, tel n’est pas toujours le cas. Il existe des cas où le propriétaire du bien immobilier peut être exonéré de la taxe foncière ou tout au moins décharger de ses fonctions d’obligation.

Par exemple, si votre logement est nouveau, vous avez un bond de 2 ans d’exonération à compter du 1er janvier qui suit la finition des travaux de construction. Si votre bâtisse est plutôt économe en énergie alors vous obtenez 5 ans d’exonération sous certaines conditions.

Vous avez également la possibilité d’obtenir une exonération permanente est même envisageable à long terme. Un Bâtiment rural exclusivement réservé à usage agricole. Une Habitation située dans une zone dont les risques de dégradation sont élevés. Ou encore un Hôtel ou un hébergement touristique se trouvant en zone de revitalisation rurale.

Les autres coûts liés à l'immobilier

En plus de la taxe foncière, il existe d'autres coûts liés à l'immobilier qu'il faut prendre en compte. Il y a les frais de notaire, qui sont obligatoires lors d'une transaction immobilière. Ces frais représentent en moyenne 7 % du prix d'achat immobilier et comprennent les droits de mutation ainsi que les honoraires du notaire.

Si vous êtes propriétaire d'un bien immobilier destiné à la location, vous devez aussi tenir compte des charges locatives. Il s'agit notamment des charges courantes telles que l'eau, le gaz ou encore l'électricité, mais aussi des travaux nécessaires pour maintenir le logement en bon état.

Si vous souhaitez vendre votre bien immobilier dans un futur proche, il peut être judicieux de réaliser quelques travaux afin de valoriser votre bien et faciliter sa vente. Ces travaux peuvent avoir un coût non négligeable qu'il faut prendre en compte.

Si vous achetez un bien dans une copropriété, alors vous devrez payer chaque mois une contribution aux charges communes appelée « charges de copropriété ». Ces charges incluent notamment les frais liés à l'ascenseur ou encore à l'espace vert commun. Les montants varient selon la surface habitable du logement ainsi que les équipements collectifs disponibles sur place.

Donc, avant tout engagement immobilier quelconque (vente ou acquisition), veillez toujours à faire une estimation globale avec toutes ses caractéristiques économiques pour éviter toute surprise désagréable par la suite.

Comment anticiper et gérer les dépenses liées à l'immobilier ?

Maintenant que vous connaissez les différents coûts liés à l'immobilier, il faut savoir comment anticiper et gérer ces dépenses pour éviter tout désagrément financier.

Lors de l'achat d'un bien immobilier, assurez-vous de prendre en compte l'ensemble des frais associés. N'hésitez pas à demander un devis détaillé auprès du notaire chargé de la transaction ou encore auprès du vendeur si vous achetez directement à un particulier.

Lorsque vous êtes propriétaire d'un logement destiné à la location, il faut prévoir un budget annuel pour les travaux nécessaires afin de maintenir le logement en bon état. De même, n'hésitez pas à inclure une marge dans votre tarif locatif pour couvrir vos charges supplémentaires.

Si vous vivez en copropriété, participez activement aux réunions annuelles et prenez connaissance des comptabilités existantes pour mieux appréhender les montants des charges communes appelées « charges de copropriété ». Il peut être aussi utile d'envisager l'utilisation d'une application spéciale qui permettra aux résidents d'être informés rapidement sur toute modification concernant le règlement intérieur ou sur tous changements éventuels au niveau de la fiscalité immobilière.

Donc : Restez toujours vigilants et organisez-vous correctement pour optimiser vos économies tout en garantissant une gestion saine et efficace !